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Titre du blog :
Auteur : holly
Date de création : 23-10-2008
 
posté le 05-11-2014 à 11:06:11

Novembre !

 

 Bonjour à tous !

hier nous avons eu une très belle journée et je pense que aujourd'hui nous allons avoir la même choses enfin j'espere voilà je vais vous souhaiter à tous de passer un bon mercredi et vous laisse avec 2 jolie poeme qui vont être plus interressant que mes blablas gros bisous à vous tous. 

 

 

 

 

 

 

 

Novembre
 
L'érable nu frissonne, et de jaunes débris
Chaque sentier se couvre et de chaque seuil s'encombre.
La rafale à travers les branches a des cris
Plaintifs comme le glas qui sanglote dans l'ombre.
 
Les bruits assourdissants croissent sous les grands bois
Agités et tordus comme une sombre houle.
Les hommes de chantier sont partis pour cinq mois,
Et le grand pin rugueux sous la hache s'écroule.
 

 
Un souffle sépulcral passe sur les vallons,
Les coteaux, les étangs, les forêts et les chaumes ;
Et quelquefois, la nuit, tout à coup nous tremblons
En croyant voir au loin errer de blancs fantômes.
 
Sous le soleil mourant tout est froid, sombre, amer,
Tout fuit dans l'air qui pleure et sur l'onde qui fume ;
Et les derniers hauts-bords, voyant poindre l'hiver,
Quittent nos ports glacés et plongent dans la brume.
 
 

 
Nul chantre ailé ne reste au bocage engourdi ;
Et, le soir, sur le ciel, qu'un rayon vague éclaire,
On voit se profiler, tourné vers le Midi,
Des canards migrateurs le vol triangulaire.
 
Au foyer chacun est morne, chacun est seul.
L'aspect du ciel blafard vous attriste et vous navre.
Et la neige déjà déroule son linceul
Sur l'arbre renversé, comme sur un cadavre.
 
C'est le mois des douleurs, des regrets, des adieux.
 
 

 
Les cœurs sentent le froid des marbres mortuaires ;
Et des foules en deuil, des larmes dans les yeux,
Vont s'incliner devant les croix des cimetières.
 
William Chapman
 
 
 
Novembre
 
Captif de l'hiver dans ma chambre
Et las de tant d'espoirs menteurs,
Je vois dans un ciel de novembre,
Partir les derniers migrateurs.
 

Ils souffrent bien sous cette pluie ;
Mais, au pays ensoleillé,
Je songe qu'un rayon essuie
Et réchauffe l'oiseau mouillé.
 
Mon âme est comme une fauvette
Triste sous un soleil pluvieux ;
Le soleil dont sa joie est faite
Est le regard de deux beaux yeux ;
 
Mais loin d'eux elle est exilée ;
Et, plus que ces oiseaux, martyr,
Je ne puis prendre ma volée
Et n'ai pas le droit de partir.
 
François Coppée  
 

 

 

 

 

Commentaires

anaflore le 06-11-2014 à 12:47:55
ça sent le canada les érables...nous aujourd'hui temps triste comme moi ....bonne journée
titeflamme le 05-11-2014 à 11:12:09
Bonjour Holly

Tes blablas sont intéressants aussi!

Je n’apprécie guère novembre...triste mois avec son cortèges de vents froids de pluies de grisailles...

bon mercredi

bises

co