Bonjour à tous
Voici donc la suite de mon billet sur le jardin d'acclimatation aujoud'hui un peu d'histoire .
je vous souhaite à tous de passer un agréable week-end et vous dit à très bientôt gros bisous à tous.
Poursuivant les travaux zoologiques de son père, Isidore Geoffroy Saint-Hilaire (1805-1861) est également un savant précoce, puisqu’il obtient un doctorat en médecine à vingt-quatre ans. À trente ans, il publie « l’Histoire générale et particulière des anomalies de l’organisation chez l’homme et les animaux », ouvrage qui fonde la tératologie, science des malformations congénitales. Élu en 1833 à l’Académie des Sciences, il succède à son père comme professeur de zoologie au Muséum. En 1854,avec le soutien de Napoléon III,il prend l’initiative de créer la Société impériale Zoologique d’Acclimatation qui a pour but la préservation des espèces animales et végétales. Cette Société est à l’origine du Jardin d’Acclimatation. Elle continuera d’exister sous le nom de Société nationale de protection de la nature.
Son fils, Albert Geoffroy Saint-Hilaire (1835-1919), est, lui aussi, un zoologiste distingué qui joue un rôle déterminant dans le développement du Jardin d’Acclimatation. À la suite de la mort prématurée du directeur du zoo de Londres, Mitchell, qui avait été pressenti pour prendre la direction du Jardin, c’est le jeune Albert qui en supervise les travaux d’aménagement. Il devient en 1860 l’adjoint du directeur, le docteur Étienne Rufz de Lavison, ancien président du Conseil général de Martinique. Finalement, Albert Geoffroy Saint-Hilaire dirige lui-même le Jardin de 1865 à 1893.
Aujourd’hui, le Jardin d’Acclimatation a pour mission d’offrir des espaces paysagers témoins de la diversité de la flore hexagonale et concourt à préserver la biodiversité des espèces animales. Il est suivi par une équipe de la Direction des Services Vétérinaires et compte 5 animaliers dont un est toujours de permanence.